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PRENEZ GARDE D’ÊTRE SÉDUITS !

Les idoles, il y en a de toutes les sortes, et elles sont extrêmement séduisantes, sans quoi, on ne les adulerait pas.

Les récents événements autour de la mort du chanteur Johnny Hallyday ont retenu mon attention. L’État français tout entier, le président de la république laïque et ses prédécesseurs en tête, tous se sont mobilisés pour rendre un hommage en grandes pompes funèbres à un homme adulé par des milliers de personnes pour des raisons qui m’échappent totalement ; car il n’y a là rien d’objectif. En plus des centaines de milliers de fans rassemblés à Paris pour l’occasion, 15 millions de téléspectateurs ont suivi ces obsèques dignes d’un empereur devant leur petit écran. Les projeteurs étaient certes braqués vers cette « étoile » qui venait de s’éteindre, mais c’est vers la foule que mon attention s’est portée. La vision que j’ai eue est celle d’un peuple d’esclaves : une foule de gens qui n’a, pour s’orienter et avancer dans les ténèbres de leurs vies, que des « étoiles », des « stars ».

Comme bon nombre de ces « stars », Johnny Hallyday était chargé de ce que de nombreuses personnes qui ont pu le côtoyer ont évoqué : un magnétisme tel que tous les regards convergeaient vers lui quand il entrait quelque part. Ce magnétisme en question est une force d’attraction, une puissance pour attirer à soi, autrement dit : séduire. Yéchoua nous met en garde contre l’esprit de séduction qui sévit dans le monde. « Prenez garde que vous ne soyez séduits. Car plusieurs viendront en mon nom, disant: ‘Je suis’ et ‘le temps approche’. Ne les suivez pas » (Luc 21 : 8).

Le prophète Ezéchiel (Ezéchiel 28 : 13-18) décrit un esprit créé par D.ieu, jadis d'une grande beauté et d’une grande puissance, qui se rebella contre D.ieu et fut précipité sur la Terre. Le prophète Ésaïe (Ésaïe 14: 12), fait également mention de cette star, de cet esprit brillant, et de sa déchéance : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore! Tu es abattu sur la terre, toi, le vainqueur des nations! ». L’Apocalypse de Jean (Apocalypse 12 :9), fait également mention de cet esprit de séduction : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et le Satan, celui qui séduit toute la terre ». Il arrive qu’on le désigne par ce nom : Lucifer, un mot qui signifie « porteur de lumière ». Johnny Hallyday l’a chanté devant plusieurs milliers de personnes : « Je suis le fils de Lucifer ». Les paroles de cette chanson, qui date de 1982, sont on ne peut plus explicites.

« Je suis le fils de Lucifer
Seigneur et maître de la Terre
Je sème la mauvaise parole
Quand vous pleurez, moi, je rigole
J'ai mis K.O. mon challenger
Le jeune hippie de Bethléem
Qui se battait avec des fleurs
Vous l'avez démoli vous-mêmes
Vous êtes mes humbles serviteurs
Soyez maudits en ma demeure »

Lors d’une interview télévisée, Johnny Hallyday déclara très sérieusement : « Je converse avec le diable tous les jours ». Et voici ce qu’il exprime dans une chanson intitulée Requiem pour un fou :

« Dites aux curés, dites aux pasteurs
Qu'ailleurs ils aillent se faire pendre
Le diable est passé de bonne heure
Et mon âme n'est plus à vendre »

Au lendemain de ses funérailles selon le rite catholique romain, plusieurs personnes se sont demandé si cet homme avait été un chrétien. Le prêtre qui présidait la cérémonie n’a-t-il pas laissé entendre dans son homélie que Johnny serait accueilli au ciel par D.ieu en personne ? Je vous laisse seuls juges. Mais que dire de ce crucifix que la star portait suspendu à son cou et dont la figure de Yéchoua avait été remplacée par une représentation du guitariste Jimmy Hendrix, enfant d'un couple d'alcoolique, délinquant juvénile, mort asphyxié par son vomi après un abus de barbituriques et d'alcool ? Un chrétien porterait-il sur soi ce genre d’objet ? De surcroît, Johnny Hallyday s’était fait tatouer sur l’avant bras le nombre « 666 », le chiffre de la bête dans le livre de l’apocalypse, et la plaque d'immatriculation du véhicule automobile qu’il s’était fait construire portait cette inscription : « JH666 ». Quand une journaliste lui demanda ce que cela signifiait, il déclara qu’il s’agissait de ses initiales associées au chiffre du diable. Le journaliste qui lui demanda s’il avait la foi reçut pour toute réponse : « Je crois – pour moi, c'est certain – qu'il y a un dieu qui me surveille. » Mais de quel dieu parlait-il ? Et dans un livre autobiographique, il confessa : « Je ne suis pas croyant au sens religieux du terme, mais on doit tous croire en quelque chose. Je pense qu'il y a quelqu'un, un être qui nous a créés.» Pour de nombreuses personnes qui ne sont pas nées d’en-haut, cette déclaration passe pour un témoignage de foi. Mais le diable lui-même croit à l’existence de D.ieu ; cela ne fait pas de lui un chrétien.

Vous le savez autant que moi, être disciple de Yéchoua implique qu’on s’engage à le suivre, à obéir à ses commandements, notamment en renonçant aux pompes du Satan, en renonçant à la vie de la chair et en adoptant une bonne conduite. Un homme, aussi sympathique fut-il, qui dit croire en l’existence d’un certain dieu mais chante devant une foule médusée qu’il est le fils de Lucifer, qui vit de drogue, d’alcool, de femmes, de villas luxueuses et de grosses motos, répond-il à l’appel de Yéchoua de faire de toutes les nations des disciples ? Une fois encore, je vous laisse seuls juges. Ne lit-on pas dans l’évangile selon Matthieu : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits » (Matthieu 7 :15-17) ?

Nous connaissons tous ce récit de la séduction du serpent, dans le jardin d’Eden. Il s’y trouvait un arbre, l’arbre de la connaissance du bien et du mal. D.ieu ordonna à l’homme et à la femme qu’il venait de créer de ne pas en manger les fruits mais le serpent parvint, par ruse, à persuader la femme de manger du fruit de cet arbre. Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé avant que la femme cède à la tentation d’y goûter ? « La femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, agréable à la vue et désirable pour acquérir l'intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea » (Genèse 3 :6). Elle a pris le temps de regarder le fruit et a trouvé qu’il avait l’air appétissant, qu’il était agréable à la vue et qu’il était désirable pour ouvrir l’esprit. De nombreuses personnes comme ce Johnny Hallyday sont agréables à regarder, ont de beaux yeux, du charme, une belle silhouette, une démarche élégante, et réveillent la convoitise des yeux. Leur succès, leur réussite envoie souvent le signal que les fruits qu’ils portent sont bons. Qu’il s’agisse de musiciens, de cinéastes, d’auteurs, on trouve ce qu’ils produisent désirable pour ouvrir l’esprit à des réalités qui vont nous tirer de l’ordinaire, de la banalité, de la monotonie, de la routine, de l’ennui. A première vue, il n’y a pas de quoi s’alarmer. Mais une fois croqué le fruit, il arrive que vous soyez mordus, intoxiqués, empoisonnés, envoûtés, ensorcelés, enchaînés. Voyez à quel point leurs fans s’enflamment de passion pour ces personnes et en perdent toute forme d’objectivité. Lors des funérailles de ce Johnny Hallyday, on a pu lire cette inscription au milieu de la foule : « Johnny, notre dieu. » Traduisez le mot « dieu » par « idole » et le message est clair, non ?

Au départ, Johnny Hallyday, bien avant qu’il ne devienne une idole, c’est juste un petit gars dont l’enfance fut malheureuse et que le Satan est allé recruter au moment opportun. C’est souvent comme ça que cela se passe : vous êtes au fond du trou, vous êtes au plus bas, et quelqu’un vient vous proposer son aide, mais avec cette aide, il y a des conditions. J’ai moi-même vécu cela lorsque, adolescent, je me suis retrouvé à devoir passer la nuit dans la rue, sur un trottoir. Un homme au pantalon de cuir noir et à la chemise de soie rouge est venu vers moi et m’a proposé de l’aide. En échange, il fallait que j’accepte de le suivre à Pigalle, où j’imagine qu’il avait l’intention de m’obliger à me prostituer. Devant mon refus tout net, il a commencé à me harceler. Mais D.ieu est bon et il a envoyé un ange pour me protéger. Un clochard est venu s’asseoir à côté de moi, de tout son poids. Il sentait très mauvais. Il a fixé l’homme dans les yeux et ce dernier, incommodé, s’en est allé. Je n’étais pas encore né d’en-haut – c’est venu deux ans plus tard – mais D.ieu veillait déjà. Si D.ieu a fait cela pour moi, pourquoi ne l’aurait-il pas fait également pour d’autres, pourquoi ne l’aurait-il pas fait également pour ce Johnny Halliday ?

Nombreuses sont les étoiles du firmament satanique qui déclarent avoir choisi la voie de la célébrité au cours de leur enfance ou leur adolescence. Nul n’est besoin d’aller crier cela sur les toits pour que le Satan se présente aussitôt à votre porte et vienne vous faire des propositions alléchantes. De nombreuses étoiles du monde du spectacle parmi les plus célèbres ont reconnu qu’elles n’auraient jamais pu accéder à la position qui était la leur si elles n’avaient pas, au préalable, fait alliance avec le diable. Si vous êtes sceptiques, allez, par exemple, écouter l’interview de Bob Dylan, qui a été diffusée sur le net et dans laquelle ce personnage avoue ouvertement avoir fait un contrat avec le Satan en échange de la célébrité. D’autres que lui ont avoué la même chose, et pas seulement parmi les artistes ouvertement satanistes. Ces hommes et ces femmes ont été séduits par le Satan, avant de servir à leur tour en tant qu’instruments de séduction des foules.

Aujourd’hui, bon nombre de ces célébrités font usage du nom de D.ieu. Cela ne fait-il pas résonner de façon singulière cette mise en garde de Yéchoua que nous avons évoquée tout à l’heure, lorsqu’il nous dit : « Prenez garde que vous ne soyez séduits. Car plusieurs viendront en mon nom, disant: ‘Je suis’, et ‘le temps approche’. Ne les suivez pas. » Remarquez la formule « Je suis » contenue dans ce verset. Cette expression apparaît pour la première fois dans le livre de l’Exode, dans un dialogue entre D.ieu et Moïse sur le Mont Sinaï. Moïse a demandé à D.ieu par quel nom il devait le désigner lorsqu’il irait au devant de son peuple, et D.ieu a dit: « Je suis ». Yéchoua a produit ce même nom à ses disciples effrayés de le voir venir à eux en marchant sur la mer. Il leur a dit, pour les rassurer : « Je suis, n’ayez pas peur » (Jean 6 :20). Yéchoua a encore utilisé cette même expression au jardin de Gethsémani lorsque des soldats sont venus pour l’arrêter. Il leur a demandé : « Qui cherchez-vous ? ». Ils lui ont répondu : « Yéchoua de Natz’rat’ » et Yéchoua a déclaré : « Je suis ». Ils en sont tous tombés à la renverse. Vous pouvez retrouver ce récit dans l’évangile selon Jean (Jean 18 :1-19). En anglais, « Je suis » se traduit par « I Am ». A présent, un groupe de musique rap se fait appeler « I Am » et plusieurs chanteurs populaires publient des albums qui ont pour titre « I Am ». Et comme si cette provocation ne suffisait pas, les concepteurs de plusieurs tubes actuels ont introduit des messages subliminaux dans leurs enregistrements, qui font la part belle au Satan et placent cette expression « I Am » dans sa gueule de démon. Je ne crois pas aux coïncidences.

Frères et sœurs, les temps sont mauvais. Nous vivons dans un environnement toxique. Nous sommes bombardés à longueur de journée et, pour certains, même pendant la nuit. Vous n’en avez peut-être pas conscience, mais nous sommes en guerre. L’état de siège est déclaré. Puis-je vous inviter à tenir ferme dans votre engagement à suivre Yéchoua pour ne pas vous laisser contaminer par toute cette pollution dans l’air ambiant ? Puis-je vous exhorter à suivre cette recommandation de l’apôtre Pierre, lorsqu’il écrit : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (1Pierre 5 :8-9). Notre maître demande que nous nous tenions à l’écart de tout ce tumulte des nations. Ce n’est pas pour nous contraindre ou pour nous opprimer mais pour nous protéger du mal. Yéchoua est bienveillant. Par l’intermédiaire de l’apôtre Paul, il nous dit : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de D.ieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12 :2). Ce n’est pas en nous exposant aux messages subliminaux fourrés à l’intérieur de tous ces tubes de rock, rap, pop, métal et autres genres musicaux dont la liste est interminable, ce n’est pas en nous exposant aux textes malsains que contiennent toutes ces chansons, ce n’est pas en nous exposant aux ondes nocives que propagent quelquefois ces genres de musique, que nous allons pouvoir rester éveillés et garder allumée la lampe à huile du saint-esprit, comme le firent les cinq vierges sages de la parabole qui attendent le retour de l’époux.

Et comme un excès appelle l’autre, à tous ces blasphèmes, à toutes ces incantations, à toutes ces paroles de malédiction qui pénètrent notre atmosphère à longueur de journée, répondons en marchant dans l’esprit qui lui est opposé, en évitant de pénétrer dans les zones contaminées et en louant D.ieu plus que de raison. Il en va de notre santé. Il en va également du salut des personnes qui nous entourent. N’oublions pas de développer au maximum des aires de silence dans nos vie, afin d’entendre D.ieu nous parler, à l’abri de tout ce chahut. Evitons de tomber dans ce piège qui consiste à imiter le monde, à introduire dans nos maisons de prière des genres musicaux à la mode, qui plaisent à la chair de quelques-uns parmi les plus jeunes membres de nos familles. Ne nous laissons pas emporter par des rythmiques endiablées à l’intérieur de nos murs. D.ieu nous autorise à danser comme David devant l’arche, mais il ne nous demande pas d’entrer en transe. Soyons sobres, comme nous y encourage l’apôtre Képhas. Ne forçons pas sur les décibels ; si Yéchoua rend l’ouïe aux sourds, ce n’est pas pour les assourdir ensuite avec des haut-parleurs. Résistons, quitte à passer pour vieux-jeu. Défions-nous du label « chrétien ». Nous l’avons entendu tout à l’heure, le Satan prend un malin plaisir à s’approprier le nom de D.ieu, pourquoi se priverait-il de faire usage de l’appellation « chrétien » ? C’est un menteur. Il adore porter des masques, se déguiser sous de fausses identités. Il vient comme un loup travesti en mouton. Ne vous laissez pas berner par ses artifices.

Frères et sœurs, prions pour ce peuple qui marche dans les ténèbres, prions pour tous ces esclaves du Satan, pour toutes ces misérables qui se sont laissées séduire par ses pompes, pour qu’ils recouvrent enfin la vue, pour qu’ils recouvrent enfin l’ouïe, pour qu’ils recouvrent enfin la raison, pour qu’ils se détournent enfin de ces faux messies, de ces faux-prophètes qui les subjuguent, de ces idoles qui ne sauvent pas et pour qu’il trouvent enfin, dans tout ce bruit, dans toute cette agitation dont ils sont entourés, la seule porte de secours, la seule porte qui donne accès à la vraie liberté, notre bien-aimé sauveur et seigneur Yéchoua

Phil EDENGARDEN © 2018

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