MONARCHIE BRITANNIQUE ET FRANC-MAÇONNERIE
La reine d’Angleterre faisait-elle semblant d’être chrétienne ?
Inspiré largement d'un article de Jeremy James : → Freemasonry and the British Monarchy
Si l’on vous posait la question : Quelle fut la religion de la Reine Elizabeth II d’Angleterre, que répondriez-vous ? Anglicane, n’est-ce pas ? Ce qui est une réponse tout à fait cohérente puisque, depuis Henri VIII, le souverain anglais est le chef suprême de l’église d’Angleterre. Et pour confirmer cette idée que nous nous faisons de l’affiliation religieuse de la reine d’Angleterre, nous disposons de tous ces discours qu’elle a prononcés année après année à la télévision à l’occasion de la fête "chrétienne" de noël. Se démarquant de la majorité des souverains européens qui, dans leurs allocutions à la nation, restent très discrets à propos leurs convictions religieuses, Sa Majesté la Reine d’Angleterre n’a jamais hésité à faire mention de la personne du Christ et à évoquer des récits du Nouveau Testament.
Mais contrairement à ce que l’on voudrait vous faire croire, la souveraine anglaise n’était peut-être pas plus chrétienne que le Dalaï Lama. Baptisée le 26 mai 1926 par l’archevêque d’York au palais de Buckingham, alors qu’elle n’avait encore que cinq semaines, la reine était officiellement membre de l’Église d’Angleterre, une confession religieuse d’inspiration chrétienne, analogue à l’Église luthérienne d’Allemagne ou à l’Église épiscopalienne des États-Unis. Comme elle, tous les membres de la famille royale britannique sont officiellement affiliés à cette église. Cependant, aucun d’entre eux n’a jamais témoigné publiquement, ni même officieusement, de la puissance expiatoire du sang du Christ ou affirmé que Jésus est vivant.
Au Royaume-Uni, l’anglicanisme est la religion d’État officielle. Or il se fait que, conformément à la loi britannique, en tant que monarque régnante, la reine a été le chef suprême de cette Église d’Angleterre. Vecteur de cohésion sociale, cette institution au formalisme creux et aux rites conventionnels offre un substitut réconfortant au christianisme biblique. Elle permet surtout à l’aristocratie de garder tous ses privilèges et de maintenir les roturiers et les classes inférieures sous son joug. Il n’y a donc rien d’étonnant dans le fait que la reine professe être anglicane et qu’elle fasse acte de présence à certains offices religieux de l’année liturgique.
Sous cape, cependant, c’est une toute autre histoire car tous les membres de la haute aristocratie britannique sont membres de la franc-maçonnerie et, par conséquent, les fondements de cette secte étant profondément païens, ils rejettent tous la nature divine du Christ Jésus. Le prince Philip, feu l’époux de la reine Elizabeth II, a été initié à la franc-maçonnerie à la loge 2612 de la marine le 5 décembre 1952. Dans un livre paru en 1957, intitulé « 10,000 Famous Freemasons », William Denslow rapporte que parmi les personnes présentes à la cérémonie se trouvaient : le Comte de Scarborough, grand maître et Geoffrey Fisher, archevêque de Canterbury. Il ajoute que cette loge entretenait des liens étroits avec la famille royale depuis que le Roi Edward VII en avait été le premier maître, en 1896, lorsqu’il n’était encore que Prince de Galles. Le Roi George VI y servit également comme maître lorsqu’il n’était encore que Duc de York. Enfin, le Duc de Kent y fut, lui aussi, nommé maître, en 1928, avant de devenir grand-maître de la Grande Loge d’Angleterre.
Il existe suffisamment de sources historiques fiables pour démontrer que les membres de la famille royale anglaise pratiquent le paganisme et ne sont pas chrétiens comme ils essaient de le faire croire. Le fils aîné de reine actuelle, le prince Charles, est un défenseur notoire de la philosophie du Nouvel Âge et des sciences occultes. Ce même prince de Galles a d’ailleurs été conseillé pendant de très nombreuses années par un homme peu recommandable : le chamane sud-africain Laurens van der Post, aujourd'hui décédé. Or ce dernier, en plus d’être mythomane, avait également conçu un enfant avec une fille de 14 ans : un modèle de probité !
Cette présence, à la Cour d’Angleterre, de personnes impliquées dans les pratiques occultes peut surprendre. Mais ce serait oublier que, devenue veuve, la reine Victoria tenta de rester en contact avec son défunt mari et assista à des séances spirites au cours desquelles des médiums professionnels canalisaient, au palais, des communications provenant d’une source démoniaque.
Les chiens ne font pas des chats.
Il est pratiquement impossible d’obtenir un poste influent dans la haute société anglaise sans être franc-maçon ou avoir pu démontrer d’une manière ou d’une autre que l’on rejetait catégoriquement et la nature divine du Christ et l’autorité des saintes écritures. Il y a forcément des exceptions, c’est évident, mais elles sont peu nombreuses et n’ont, dans la pratique, que peu d’impact sur le fonctionnement du système. Nous savons déjà que l’archevêque de Cantorbéry était présent lors du rituel initiatique du prince Philip à la franc-maçonnerie. Et comme ce fut le cas pour chacun de ses prédécesseurs au cours du 20ème siècle, l’actuel titulaire, Rowan Williams, rejette le récit biblique de la création ; il a même fait savoir que, de son point de vue, les programmes scolaires devraient se contenter de transmettre la seule théorie de l’évolution.
Evidemment, notre dieu fait grâce à qui il veut et il peut, en un instant, libérer un élu des liens de la malédiction dans lesquels ses ancêtres étaient enchaînés. La reine d’Angleterre pourrait donc avoir été une chrétienne née d’en-haut. Mais nous avons toutes les raisons de penser que ce monarque n’état pas plus authentiquement chrétien que ses prédécesseurs, tous maîtres dans la franc-maçonnerie. Son appartenance à l’Église anglicane n’est pas un critère de discernement : ce qui importe, c’est de savoir si, oui ou non, elle a professé ouvertement que Jésus-Christ est le fils du dieu vivant et qu’elle s’est consacrée à lui.
Avec ses propres mots
Au lieu de nous appuyer sur des sources secondaires, sur des témoignages indirects, plutôt que de colporter des rumeurs tel qu’on en trouve sur bon nombre de sites que l’on fait entrer, à tort ou à raison, dans la catégorie complotiste ou conspirationniste, nous allons nous limiter aux seules déclarations de la reine Elizabeth dans les messages de noël qu’elle a délivrés, année après année, depuis son accession au trône en 1952 : à eux seuls, ces discours suffisent à démontrer clairement que la reine d’Angleterre était franc-maçon.
Étant donné que ces messages ont été délivrés à l’occasion d’une fête majeure du christianisme par le chef d’une église prétendument chrétienne à l’adresse d’un public principalement chrétien, il semblerait normal qu’au moins certaines de ces allocutions comportent une ou plusieurs affirmations explicites des doctrines les plus fondamentales de la foi chrétienne. Il y a près de 70 messages en tout et pourtant, dans aucun d’entre eux nous ne trouvons une quelconque affirmation de la nature divine de Jésus Christ. En fait, comme nous allons le voir, c’est même tout le contraire : dans ses discours, Jésus est présenté comme un idéaliste bien intentionné et épris de paix, une figure du passé qui voulut contribuer activement à l’édification d’un monde meilleur.
La définition du Christ par la Reine
Pendant des siècles, les francs-maçons ont été les promoteurs d’un message humaniste de fraternité. Ils entendent par là que tous les hommes, quelle que soit leur appartenance religieuse, sont de rang spirituel égal. On retrouve les mêmes croyances dans le mouvement New Age. La figure du Christ maçonnique est très similaire au Christ du Nouvel Âge : c’est une figure de type gourou possédant un état de conscience plus élevé ou spirituel que l’homme moyen.
Oui, les francs-maçons ne rejettent ni le Christ ni la bible. Mais ils nient catégoriquement les dogmes qui font une distinction entre croyants et non-croyants, entre ceux qui sont sauvés et ceux qui sont perdus. La franc-maçonnerie et le mouvement du Nouvel Âge rejettent absolument l’idée du péché originel et de la nécessité pour l’homme déchu d’être régénéré par le sang salvateur de Jésus Christ. Selon eux, l’homme n’est pas perdu mais il est en constante évolution à travers l’expérience vers un état spirituel supérieur.
En analysant ses messages de Noël, nous constatons que la représentation que la reine d’Angleterre se faisait du Christ ne diffère que très peu voire pas du tout du Christ des maçons et du Nouvel Âge. La définition qu’elle en a donné le place sur un pied d’égalité avec des hommes comme Mahatma Gandhi et Albert Schweitzer, l’évêque Desmond Tutu et Martin Luther-King. Ce discours n’est donc pas dérangeant pour un athée ou un humaniste.
Il est utile de noter que, bien qu’étant le chef officiel de l’église d’Angleterre depuis son accession au trône, en 1952, la reine n’a pas prononcé une seule fois le nom de Jésus ni fait une seule fois mention du mot Christ dans les messages de noël qu’elle a prononcés au cours des 20 premières années de son règne. Pas une seule fois. Vous pouvez vérifier cette information par vous-mêmes sur le site officiel de la famille royale britannique en suivant ce lien > Messages de noël de la Reine
Analyse des messages les plus significatifs
La première mention explicite du Christ, cité nommément, figure pour la toute première fois dans son message de noël de 1973 :
1973
«Christ a enseigné l’amour et la charité et que nous devons faire preuve d’humanité et de compassion en tout temps et dans toutes les situations. »
Lorsqu’elle est relue dans son contexte, cette déclaration peut être considérée comme s’inscrivant parfaitement dans la philosophie maçonnique de la fraternité des hommes :
« Je crois que Noël devrait nous rappeler que les qualités de l’esprit humain sont plus importantes que le gain matériel. Christ a enseigné l’amour et la charité et que nous devons faire preuve d’humanité et de compassion en tout temps et dans toutes les situations.
Un manque d’humanité et de compassion peut être très destructeur – à tel point que cela provoque facilement des divisions au sein des nations et entre les nations. Nous devrions plutôt nous rappeler combien nous avons en commun et nous résoudre à exprimer le meilleur de nos qualités humaines, non seulement à noël, mais tout au long de l’année. »
Remarquez la répétition des termes "humain" et "humanité" dans ce court extrait. Où est passé le message du sauveur qui vient sur terre pour nous délivrer du mal qui est en nous et dans le monde ?
1975
Deux ans plus tard, elle fait allusion au Christ pour la deuxième fois, mais ce coup-ci, elle ne prend même pas la peine de se référer à lui en le désignant explicitement :
« Nous célébrons un anniversaire – l’anniversaire d’un enfant né il y a près de 2 000 ans, qui a grandi et vécu une trentaine d’années seulement. Cette personne unique, en donnant l’exemple et en révélant le bien qui est en nous tous, a transformé la vie des personnes qui ont pu comprendre son enseignement.»
Notez que Jésus Christ est décrit ici comme celui qui est venu révéler « le bien qui est en nous tous ». Mais c’est totalement faux ! La bible enseigne juste le contraire. Jésus Christ est venu pour sauver l’homme de son état misérable et déchu et non pour révéler « le bien qui est en nous tous ». Et dans sa lancée, elle fait référence aux personnes « qui ont pu comprendre son enseignement », alors qu’elle-même ne semble pas le comprendre ou tout au moins pas du point de vue chrétien. Alors, selon vous, à quel enseignement la reine fait-elle référence : celui de la bible ou celui de la franc-maçonnerie ?
1977
Deux ans plus tard, elle fait une autre brève référence à la personne que ses paroles étaient censées honorer. Cela aussi fait entrer Jésus dans la catégorie des saints hommes :
« Les chrétiens disposent de l’exemple convaincant de la vie et de l’enseignement du Christ et, pour ma part, je souhaite plus que tout que mes petits-enfants pourront s’attacher à ses idéaux, qui ont tant aidé et inspiré les générations précédentes. »
Notez que ce sont les idéaux du Christ qui lui sont chers – pas sa personne, ni sa nature divine, ni sa résurrection, ni sa rédemption. On est à nouveau en présence du Christ compris comme modèle d’humanité, dont il faut suivre l’exemple et suivre l’enseignement. On retrouve exactement les mêmes principes dans « L’évangile selon le spiritisme » d’Alan Kardec.
1979
En 1979, elle termine son message par une brève référence à « l’enfant qui a transformé l’histoire et nous a donné une grande foi ».
C’est une curieuse manière de formuler les choses, vous ne trouvez pas ? Est-ce de cette manière que vous exprimeriez que Jésus est venu apporter le salut sur terre ? Et de quelle foi parle-t-elle : une foi en quoi ? En l’homme ? Cela reste un mystère. D’autant plus qu’elle associe aussitôt cette idée à une citation de Jésus au sujet des enfants qui n’a absolument rien à voir avec la fête de noël :
« Aujourd'hui, nous célébrons la naissance de l'enfant qui a transformé l'histoire et nous a donné une grande foi. Jésus a dit : Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas, car à de tels est le royaume de Dieu.»
1980
Dans son message de noël de l’année 1980, elle cite copieusement un poème d’Alfred Tennyson, intitulé « Ring Out, Wild Bells », qui se termine par une référence au « Christ qui doit être » ou « qui doit advenir ». Ceci est très suggestif puisque Tennyson était membre d’une société secrète de Cambridge ouvertement antichrétienne (connue sous le nom de « Cambridge Apostles »). Il est également utile de rappeler que cet écrivain célèbre s’inspirait exclusivement d’auteurs païens comme le panthéiste Baruch Spinoza ou l’éminent philosophe occultiste Giordano Bruno.
Voici l’extrait de ce poème que la reine avait choisi de réciter :
Ring out false pride in place and blood,
The civic slander and the spite;
Ring in the love of truth and right,
Ring in the common love of good ...
Ring in the valiant man and free,
The larger heart, the kindlier hand,
Ring out the darkness of the land,
Ring in the Christ that is to be.
Traduire ce texte relève de l’impossible car Tennyson joue avec les mots et il est difficile de déterminer laquelle des différentes significations il a choisies. Pour prendre un exemple le mot « ring », en anglais, est utilisé pour désigner une sonnerie mais aussi une bague ou un cercle. Si « ring out » signifie « faire retentir » ou « faites retentir », « ring in… » ne semble pas faire référence à un son mais plutôt à une alliance ou à un pacte. Mais cela pourrait également évoquer un cercle, autrement dit un groupe d’individus. Ce poème demeure donc hermétique pour un non-initié. Toutefois, l’expression « Christ that is to be » de la dernière ligne est sans équivoque. Il est question du « Christ qui doit être » ou, traduit différemment, du « Christ qui doit advenir. »
Étant donné que Tennyson n’avait aucun respect pour le christianisme, la figure du Christ à laquelle il se réfère n’est certainement pas le Jésus biblique. Les francs-maçons, les gnostiques et les païens se réfèrent souvent au « Christ ». Mais il s’agit d’un être cosmique ou céleste qui n’est pas le Jésus historique des évangiles. Dans leur philosophie occulte, les francs-maçons envisagent l’incarnation future de leur Ange de Lumière – connu sous le nom d’Apollon, Horus, Hélios, Lucifer, etcétéra – qu’ils introniseront et honoreront comme le messie d’un monde dont ils ont planifié la fédération depuis très longtemps. Les chrétiens nés d’en-haut n’auront aucune difficulté à reconnaître dans l’évocation de ce « Christ qui doit advenir » la figure de l’Antéchrist.
Tout occultiste bien informé sait que Tennyson est également l’auteur d’un autre poème célèbre, intitulé « Locksley Hall », où est décrite la vision maçonnique d’un Nouvel Ordre Mondial, avec un gouvernement mondial unifié, un « Parlement de l’Homme. »
Chanté par les principaux architectes du Nouvel Ordre Mondial que sont Winston Churchill et Harry Truman, c’est Andrew Carnegie, l’un des hommes les plus riches d’Amérique au 19ème siècle et l’une des personnalités les influentes de l’élite dirigeante, qui donna le plus de retentissement à ce poème visionnaire. Dans « Triumphant Democracy », il écrivit en 1893 : « Le Parlement de l’Homme et la Fédération du Monde ont déjà été salués par le poète, et cela signifie que nous avons fait un pas de plus dans l’unification de la Grande-Bretagne et de l’Amérique, et même au-delà. »
Remarquez ces derniers mots : « un pas de plus dans l’unification de la Grande-Bretagne et de l’Amérique, et même au-delà. » Bigre ! L’unification de la Grande-Bretagne et de l’Amérique ? Oui, et même au-delà. Donc, lorsqu’un monarque britannique régnant cite un poème de Tennyson, il y a peu de chance que cela soit par pur hasard. Par conséquent, dans ce message de noël de l’année1980, au lieu de commémorer la naissance de Jésus Christ à Bethléem, c’est le messie du Nouvel Ordre Mondial que la reine d’Angleterre appelle de tous ses vœux.
1981
Le message de noël de l’année 1981 comporte les lignes suivantes : « En tant qu'êtres humains, nous savons généralement ce qui est juste et comment nous devons agir et parler. Mais nous sommes aussi très conscients de la difficulté d'avoir le courage de nos convictions. Notre foi chrétienne nous aide à maintenir ces convictions. Le Christ ne nous a pas seulement révélé la vérité dans ses enseignements. Il a vécu selon ce qu'il croyait et nous a donné la force d'essayer d’en faire de même - et, finalement, sur la croix, il a montré l'exemple suprême de courage physique et moral. Ce sacrifice a été l'aube du christianisme et c'est pourquoi, au moment de noël, alors que nous célébrons sa naissance, nous sommes inspirés par l'exemple du Christ. »
Même si l’approche de la reine paraît audacieuse puisqu’elle mentionne la croix le jour de noël, elle neutralise aussitôt la portée de ses paroles en réduisant la figure du Christ au rang de modèle ou d’exemple. Dans le contexte de son allocution, cet exemple de courage moral exceptionnel devrait nous inspirer à avoir, nous aussi, le courage de nos convictions. Et si cela devait nous conduire à la potence, il se pourrait que nos convictions nous survivent et produisent un résultat probant par la suite.
C’est une banalisation patente du christianisme, où toute la base de notre foi est réduite à un acte symbolique de témérité et de courage, à un exemple stimulant. Mais il n’est nullement question, ici, de l’incarnation du fils d’homme venu pour libérer l’homme de ses péchés et de ses conséquences. Dans ce discours, le chef de l’Eglise anglicane, ne fait mention ni de l’éclairage que les enseignements bibliques apportent à notre conscience ni du don du saint esprit qui est fait aux croyants pour les diriger. A quoi bon puisque, comme l’affirme la reine au début de ce paragraphe : « En tant qu'êtres humains, nous savons généralement ce qui est juste et comment nous devons agir et parler. »
1982
Au noël de l’année suivante, la souveraine britannique profite de l’occasion pour introduire une dose supplémentaire de venin maçonnique dans son message. En trois courts paragraphes, elle parvient à dépeindre le christianisme comme étant ni plus ni moins l’un des nombreux « groupes religieux » qui coexistent dans le monde d’aujourd’hui et elle fait coïncider le message chrétien avec celui du « Commonwealth » – un terme qui signifie « bien commun » ou « patrimoine collectif » :
« A cette époque de l'année, les chrétiens célèbrent la naissance de leur Sauveur, mais non plus de manière exclusive. Nous espérons que nos vœux de noël adressés à toutes les personnes ayant des convictions religieuses et de bonne volonté seront reçus avec la même compréhension que celle que nous essayons de montrer lorsque nous recevons les vœux d'autres groupes religieux à l’occasion de leurs propres fêtes.
Le poète John Donne a dit: "Aucun homme n'est une île, complète en soi; chaque homme est un morceau du continent, une partie du tout." C'est le message du Commonwealth et c'est aussi le message chrétien.
Le Christ attachait une importance suprême à l'individu et il étonna le monde dans lequel il vivait en précisant que les malheureux et les défavorisés avaient une place égale dans le Royaume des Cieux avec les riches et les puissants. Mais il a aussi enseigné que l'homme doit faire de son mieux pour vivre en harmonie avec l'homme et aimer son prochain.»
La philosophie de la fraternité humaine est plus qu’évidente dans ce message de tolérance, si chère aux francs-maçons. La reine fait ni plus ni moins de l’œcuménisme et situe la foi chrétienne dans un ensemble plus vaste qui englobe toutes les religions et tous les mouvements idéologiques (les hommes de bonne volonté) en les plaçant tous sur un même plan. Ajoutez-y cette petite phrase de John Donne dont les francs-maçons et les adhérents du Nouvel Age raffolent, « Aucun homme n’est une île », et nous voici tous entraînés dans la grande farandole du Parlement de l’Homme.
Un titre porté par le souverain anglais est « Defender of The Faith » (Défenseur de la foi). La foi dont il est question dans ce titre royal est la foi anglicane, d’inspiration chrétienne. Mais le message de cette année 1982 semble diluer la foi chrétienne dans l’océan des croyances humaines et prépare la voie de ce nouveau titre que le prince Charles envisage de porter lorsqu’il montera (comme il l’espère) sur le trône d’Angleterre : « Defender of Faith » (défenseur des croyances).
Bref, par le caractère universaliste de son message de noël 1982, la reine des anglicans ouvre tout grand la porte au relativisme.
Le fond spirituel commun à toutes les traditions religieuses sera à nouveau mis en exergue dans le message de noël qu’elle prononcera à la fin de l’an 2000. Voici ce qu’y déclare la reine Elizabeth :
« Cette spiritualité peut être vue dans les enseignements d’autres grandes religions. Bien sûr, la religion peut être source de division, mais la Bible, le Coran et les textes sacrés des Juifs et des hindous, des bouddhistes et des Sikhs, sont tous des sources d’inspiration divine et de conseils pratiques transmis de génération en génération. »
Si elle était vraiment chrétienne, la reine pourrait-elle déclarer que le Coran et les écrits religieux des hindous et des bouddhistes sont d’inspiration divine ? Eduquée comme elle l’est, cette femme ne peut pas ignorer que ces textes rejettent explicitement la nature divine du Christ. Et c’est précisément le jour de la fête commémorative de l’incarnation de Jésus Christ que cette reine qui prétend être chrétienne choisit pour affirmer publiquement au monde entier que le dieu et père de Jésus Christ se serait également révélé et exprimé dans toutes les traditions religieuses de la planète, y compris celles qui rejettent la divinité du Christ. Où donc est passé le plan du salut ?
1986
Dans son message de noël de 1986, Elizabeth II commence par affirmer que noël est essentiellement une fête pour les enfants !
« Noël est une fête pour tous les chrétiens, mais c’est surtout une fête pour les enfants. »
Dans cette allocution de la reine, Jésus est décrit comme un homme ordinaire, issu d’un milieu modeste et qui a réussi, en dépit de sa condition sociale, à influencer le cours de l’histoire :
« Comme nous le savons tous, il [noël] commémore la naissance d’un enfant, qui est né de gens ordinaires, qui a grandi très simplement dans sa propre petite ville natale et a été formé pour être charpentier.
Sa vie a donc commencé dans un environnement humble, en fait dans une étable, mais il allait avoir une profonde influence sur le cours de l’histoire et sur la vie de générations de ses disciples. Vous n’avez pas besoin d’être riche ou puissant pour contribuer à améliorer les choses et chacun d’entre nous peut, à sa manière, apporter sa contribution.
La grande chance de l’enfant Jésus fut d’avoir des parents aimants et prévenants, ce qui est très important. Ils ont fait tout leur possible pour le protéger du mal. Ils ont quitté leur propre maison et sont devenus des réfugiés pour le sauver du roi Hérode et ils l’ont élevé selon les traditions de leur foi. »
Dans ce message, la nature divine de Jésus a été complètement effacée, il n’y a visiblement pas de plan divin pour sa vie, il n’est en rien le fils de la promesse fait à Abraham d’envoyer un sauveur. Au lieu de cela, on nous présente l’image d’un petit garçon qui, parce qu’il était très aimé par sa maman et son papa et qui, ayant été élevé « selon les traditions de leur foi », a réussi à faire quelque chose d’utile de sa vie. Notez comment elle réduit l’enseignement biblique et les commandements donnés par notre dieu à des traditions religieuses.
Comme pour mieux enfoncer le clou, la reine remettra le couvert en présentant Jésus Christ sous un angle humaniste dans ses messages de l’an 2000 et en 2001 :
2000
« Noël est le jour traditionnel, si ce n’est le véritable, de l’anniversaire d'un homme qui était destiné à changer le cours de notre histoire. Et aujourd'hui, ce que nous célébrons, c’est que Jésus-Christ soit né il y a deux mille ans ; telle est la raison d’être de cette célébration du Millénium. »
La reine commence fort puisqu’elle présente Jésus comme un homme destiné à changer le cours de notre histoire. Une fois encore, elle occulte complètement le vrai motif de l’incarnation de Jésus : le fait qu’il soit venu pour servir en victime d’expiation pour nous sauver de nos péchés et nous délivrer de la mort et de l’enfer. Elle ramène tout au seul plan temporel. Elle poursuit :
« Les simples faits de la vie de Jésus nous donnent peu d'indices pour comprendre l'influence qu'il allait avoir sur le monde. Enfant, il apprit, de son père, le métier de charpentier. »
Ici encore, la reine exprime son étonnement : comment un homme qui mena une vie aussi ordinaire a-t-il pu avoir autant d’influence ? C’est ignorer totalement l’œuvre du saint esprit. Notez aussi que le père de ce Jésus humaniste n’est pas le créateur mais un homme de métier, un charpentier.
« Puis il devient prédicateur et recruta douze partisans pour l'aider. Mais son ministère ne dura que quelques années et lui-même n’écrivit jamais rien. Au début de la trentaine, il fut arrêté, torturé et crucifié avec deux criminels. Sa mort aurait pu être la fin de l'histoire, mais ensuite vint la résurrection et avec elle le fondement de la foi chrétienne. »
On ne peut pas dire que ce que dit la reine corresponde au kérygme, le contenu essentiel de la foi en Jésus-Christ annoncée et transmise aux non-croyants par les chrétiens, parce que ce qui est annoncé dans le kérygme, c'est non seulement l'attestation de la résurrection de Jésus crucifié, mais aussi l'annonce du pardon, une invitation à la conversion et à l'attente du retour glorieux du Christ. Le discours de cette femme mondaine se prolonge comme suit :
« Même à notre époque très matérialiste, l'impact de la vie de Christ est tout autour de nous. Si vous voulez voir une expression de la foi chrétienne, il vous suffit de regarder nos cathédrales et abbayes impressionnantes, d'écouter leur musique ou de regarder leurs vitraux, leurs livres et leurs images. »
Voyez à quel niveau cette femme place en premier l’influence de la vie de Jésus Christ : à des phénomènes culturels : des cathédrales, des abbayes, des concerts, des vitraux, des livres, des images pieuses. Il est utile de noter que les adjectifs possessifs qu’elle utilise sont « nos » pour les cathédrales et les abbayes et « leur » pour tout le reste. Ce n’est pas anodin parce que les francs-maçons sont depuis l’origine de cette secte occulte, comme l’indique d’ailleurs leur appellation, des bâtisseurs, et en particulier des bâtisseurs de cathédrales. Le discours de la reine n’est pas fini ; elle continue, en disant :
« Mais la vraie mesure de l'influence du Christ n'est pas seulement dans la vie des saints mais aussi dans les bonnes œuvres tranquillement accomplies par des millions d'hommes et de femmes, jour après jour, à travers les siècles. Beaucoup auront été inspirés par l'enseignement simple mais puissant de Jésus : aime Dieu et aime ton prochain comme toi-même - en d'autres termes, traite les autres comme tu voudrais qu'ils te traitent. Sa grande contribution fut de donner à la spiritualité un sens pratique. »
Ce que la reine met en avant est un enseignement moral : fais le bien, accomplis des bonnes œuvres, ne nuis pas à autrui, etcétéra. Mais pour cela, nous n’avions pas besoin de Jésus Christ : il y a, inscrit en chacun de nous, une loi morale naturelle, presque instinctive, que notre conscience vient éclairer. Et puis il y a eu, avant l’avènement de Jésus Christ, les commandements du Sinaï, le décalogue. Non, ce que Jésus est venu apporter, nul autre que lui ne pouvait y contribuer et nul autre que lui n’y a contribué : l’expiation définitive des péchés et la rédemption du genre humain. Mais cela, la reine d’Angleterre se garde bien de l’exprimer.
2001
En 2001, suite aux événements du 11 septembre à New York, la reine repart dans le registre œcuménique et humaniste.
« Nous avons tous quelque chose à apprendre les uns des autres, quelle que soit notre foi – qu'elle soit chrétienne ou juive, musulmane, bouddhiste, hindoue ou sikhe – quelle que soit notre origine, que nous soyons jeunes ou vieux, de la ville ou de la campagne.
C'est une leçon importante pour nous tous en cette occasion festive. Car noël marque un temps pour s'arrêter, réfléchir et croire aux possibilités de renaissance et de renouveau.
La naissance du Christ à Bethléem, il y a si longtemps, reste un puissant symbole d'espoir pour un avenir meilleur. Après toutes les tribulations de cette année, c'est sûrement plus pertinent que jamais. »
Notez ici que la célébration de la naissance du Christ Jésus à une époque mythique est ramenée ici à un symbole, qui plus est à un symbole d’espoir pour un avenir meilleur. Les occultistes en général et les francs-maçons en particulier adorent le langage symbolique et les symboles. Et curieusement, selon les dires de cette reine, sous l’angle symbolique, noël devrait conduire à « croire à des possibilités de renaissance et de renouveau ». C’est, ni plus ni moins, la symbolique du solstice d’hiver des païens de l’antiquité, qui célébraient leur espoir du retour de la lumière aussitôt passé le cap de la nuit la plus longue de l’année et des ténèbres qui l’enveloppent.
2002
A l’occasion du message de noël de 2002, la souveraine britannique présente la foi en Jésus Christ ni plus ni moins comme une idéologie :
« Noël est l'anniversaire de la naissance du Christ il y a plus de deux mille ans, mais c'est bien plus que cela. C'est la célébration de la naissance d'une idée et d'un idéal. »
C’est maçonnique jusqu’à la moelle. La naissance du fils de Dieu, le sauveur de l’humanité, est réduite à « une idée et un idéal ». Le marxisme est une idée et un idéal. L’humanisme est une idée et un idéal. Et pourtant, la reine juge bon de placer le christianisme sur le même plan. Cela dépasse l’entendement.
Voici quelques autres occasions où elle a exprimé un point de vue similaire :
« J’ai voulu en parler depuis la Nouvelle-Zélande ce jour de noël parce que nous célébrons la naissance du Prince de la Paix, qui a prêché la fraternité des hommes. » (1953)
« Le message essentiel de noël est encore toujours que nous appartenons tous à la grande fraternité humaine. Cette idée ne se limite pas à la foi chrétienne. Philosophes et prophètes ont conclu que la paix vaut mieux que la guerre, que l'amour vaut mieux que la haine et que l'humanité ne peut progresser que dans l'amitié et la coopération. » (1968)
« Les Écritures et les traditions des autres religions contiennent les mêmes directives fondamentales. Il est très facile de se concentrer sur les différences entre les confessions religieuses et d'oublier ce qu'elles ont en commun - les personnes de confessions différentes sont liées par la nécessité d'aider la jeune génération à devenir des citoyens prévenants et actifs. » (2006)
« Aujourd'hui, bien sûr, marque la naissance de Jésus-Christ /…/ Tout au long de son ministère, Jésus de Nazareth a tendu la main et s'est lié d'amitié avec des gens que d'autres ignoraient ou méprisaient. C'est ainsi qu'il a proclamé sa conviction qu'en fin de compte, nous sommes tous frères et sœurs dans une seule famille humaine. » (2007)
Ayant reçu, en 1973, le grade honorifique de 33º de la franc-maçonnerie de Rite écossais ancien et accepté, l’auteur canadien Manly Palmer Hall, éminent spécialiste de l'ésotérisme, de la mythologie et des religions comparées déclara :
« Le vrai maçon n’est pas attaché à sa croyance. Avec l’illumination divine de sa loge, il réalise qu’en tant que maçon, sa religion doit être universelle : Christ, Bouddha ou Mahomet, le nom signifie peu, car il ne reconnaît que la lumière et non le porteur. Il adore dans chaque sanctuaire, s’incline devant chaque autel, que ce soit dans un temple, une mosquée ou une cathédrale, réalisant avec sa compréhension plus vraie l’unité de toute vérité spirituelle. »
Les maçons rejettent Christ comme étant le chemin, la vérité et la vie. Comme le dit Hall, « le nom signifie peu ».Cependant, comme tout chrétien authentique le sait, c’est l’un des plus grands mensonges de satan. Les évangiles attestent que le salut ne se trouve que dans le nom de Jésus-Christ : « Et voici son commandement : que nous croyions au nom de son fils Jésus-Christ. » (1 Jean 3,23) ; « Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» (Actes 4,12) ; « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14,6).
Voici comment, dans son manuel secret (Louisiana Monitor, 1980), la Grande Loge de Louisiane a énoncé la position maçonnique :
« Sur l’autel de la franc-maçonnerie, tous les hommes apportent leurs offrandes les plus votives. Autour de lui, tous les hommes, qu’ils aient reçu leurs enseignements de Confucius, Zoroastre, Moïse, Mahomet ou du fondateur de la religion chrétienne – tant qu’ils croient en l’universalité de la paternité de Dieu et l’universalité de la fraternité de l’homme – se rencontrent sur un plan commun. Le Juif retourne à sa synagogue, le musulman à sa mosquée et le chrétien à son temple – chacun étant mieux préparé aux devoirs solennels de la vie par les associations de cette fraternité universelle. »
Ainsi, tout en prétextant être chrétienne, la reine a diffusé, année après année, la philosophie de la franc-maçonnerie. Le fait qu’elle ait formulé ses messages avec une terminologie chrétienne n’est pas suffisant pour affirmer qu’elle ait été authentiquement chrétienne : la franc-maçonnerie le fait tout le temps, emballant et déguisant ses systèmes de croyance occultes sous une forme vernaculaire trompeuse.
Conclusions
Les chrétiens doivent comprendre que les gens qui gouvernent ce monde ne sont PAS chrétiens même s’’ils prétendent souvent l’être. Ils portent un masque. Ils adorent un autre dieu et détestent le Christ, la croix du Calvaire, le sang de l’Agneau. Ils sont en train de préparer le scénario énoncé dans le livre de l’apocalypse, où leur soi-disant messie prendra une forme humaine et règnera sur toute la terre. Afin de rendre cela possible, ils travaillent avec acharnement dans les coulisses pour créer un système de gouvernance mondial et unifié. « Si vous le construisez, il viendra », dit une devise des francs-maçons.
Quand vous entendez des chrétiens ou des Juifs qui professent que le Christ ne (re)viendra sur terre que quand le monde sera unifié, que la paix et la concorde seront établies entre tous, vous pouvez être certains que ces personnes se sont laissées contaminer par l’idéologie maçonnique ou qu’elles en sont eux-mêmes des artisans. Ces gens là attendent le Christ, mais ce n’est pas Jésus Christ, c’est l’Antéchrist. Tant que satan sera le prince de ce monde et que le monde sera sous sa domination (1 Jean 5,19), il n’y aura pas de paix véritable et durable sur cette terre. Satan est le diviseur, il est l’ennemi de la paix. Le contexte dans lequel le Christ reviendra comme il l’a promis ne pourra donc jamais être que calamiteux. « Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » nous est-il dit dans l’évangile selon Luc (Luc 18,8).
Préparez donc sa venue en vous laissant convertir par son esprit qui habite en vous, en produisant les fruits de la repentance, en pratiquant la justice et le bien qu’il vous commande dans les enseignements de Jésus Christ. C’est comme cela que vous pourrez témoigner de son amour et participer par lui, avec lui et en lui, à ramener le cœur des prédestinés qui se sont égarés dans la maison du père des cieux à qui ils appartiennent.
L’élite du pouvoir contrôle une grande partie de l’Europe et de l’Amérique du Nord par le biais de la franc-maçonnerie. Méfiez-vous des fausses bénédictions proférées par les présidents des Etats-Unis : ils prétendent être chrétiens afin de conserver la confiance du public. Pratiquement tous les présidents des États-Unis de ces cent dernières années étaient membres d’une société occulte secrète ou des francs-maçons de haut rang. Comme l’ancien président français François Hollande l’a exprimé ouvertement dans une interview qu’il est possible de retrouver sur le net : on ne peut accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat sans passer obligatoirement par une loge maçonnique ou une autre.
Que, d’un point de vue personnel, la reine d’Angleterre ait adhèré ou non à toutes les croyances et doctrines de la franc-maçonnerie, le contenu de ses messages de noël est sans conteste d’inspiration maçonnique. Le discours qu’elle tienait n’était pas biblique : elle rejeta clairement la nature divine du Christ et ne professa en rien le plan du salut. En réalité, prise dans les rouages liés à sa position et à son rang, qu'elle fut ou non de bonne volonté, elle participa activement à l’élaboration progressive d’un gouvernement mondial unique et d’une religion mondiale humaniste, universaliste, anti christ, autrement dit satanique.