VILLES DISPARUES
Le jugement de Sodome et Gomorrhe
Il y a, en contrebas de l’ancienne forteresse de Massada, en Israël, en direction de la mer Morte, un site archéologique quasiment inexploré, où l’on trouve quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs sur la planète.
Dans cette zone géographique désertique, le paysage est généralement plat et composé de roche calcaire, laquelle se présente sous la forme de gravier et de grandes pierres. Des chercheurs y ont cependant trouvé deux zones distinctes dont la nature du sol et des masses rocheuses n'était pas composée de roche calcaire mais de gypse.
Intrigués par la présence de gypse à cet endroit, les chercheurs ont étudié attentivement la configuration des lieux et ont pu observer que certaines des pierres comportaient des angles droits, ce qui n’est pas naturel. En poursuivant leurs investigations, ils se sont rendus compte que les parties en gypse formaient un ensemble où s’alternaient des zones de relief et de plat et, en y regardant de plus près, qu’il s’agissait d’une structure urbaine avec ce qui avait dû être des bâtiments et des rues.
En grattant la surface de ce qui leur semblait être des constructions architecturales ensevelies, ces chercheurs ont été très surpris de trouver, enserrées dans la roche, un nombre impressionnant de boules de soufre. Certaines d’entre elles pouvaient atteindre la taille d’une balle de tennis. Ordinairement, c’est seulement à proximité des volcans ou des sources que l’on trouve de petites quantités de soufre. De surcroît, ce souffre que l’on trouve dans la nature est toujours chargé d’impuretés. Or, à cet endroit particulier, le souffre est non seulement très abondant mais d’une grande pureté, comme affiné.
Or si la roche calcaire caractéristique de cette région devait être soumise à une température extrêmement élevée et, dans le même temps, être bombardée par des particules de soufre, cela produirait inévitablement une combinaison de sulfate de calcium et de gypse.
Nous voici donc devant un site dont l’aspect fait penser à une ville engloutie sous une masse rocheuse composée de gypse et à l’intérieur de laquelle sont insérés des projectiles qui sont autant de boules de soufre d’une pureté qu’on ne retrouve nulle part ailleurs sur le globe terrestre. Ajoutons à ces éléments que d’autres fouilles ont ensuite été effectuées dans cette zone et ont permis de découvrir des pierres dont la forme faisait penser à des restes humains. Des analyses chimiques approfondies ont confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une forme quelconque de roche, mais bien de restes humains fossilisés après avoir été d’abord calcinés.
Ce schéma ne vous fait-il pas penser aussitôt à un récit du livre de la genèse? La destruction des villes de Sodome et Gomorrhe y est décrite comme résultant d’un châtiment divin : écœuré par l’anarchie et l’immoralité qui régnait dans ces villes, le créateur envoya du ciel du feu et du soufre, et les détruisit entièrement. Comme c’est le cas pour le mont Sinaï, les historiens peinent à faire le lien entre ce site et ces villes, qu’ils persistent à vouloir localiser ailleurs, dans une zone du Moyen-Orient où l’on n’a jamais retrouvé la moindre trace tangible de cet événement, ce qui les autorise évidemment à remettre en question, une fois encore, le fondement historique des récits bibliques.
Notons tout de même que Jésus a cité ces villes en exemple pour exhorter ses auditeurs à la conversion. Cet enseignement du maître est, plus que jamais auparavant, d’actualité dans notre monde décadent : la mauvaise politique, la mauvaise économie et la mauvaise santé sont toutes causées par la dégradation morale des êtres humains. En lisant les textes de la bible qui font mention des événements du futur, leurs auteurs mettent en garde contre des cataclysmes similaires.
Rappelons-nous que le créateur tient parole. Lorsque Noé avertit ses contemporains qu’ils devaient s’attendre à une inondation catastrophique s’ils ne changeaient pas leur mode de vie destructeur, ils se moquèrent de lui, car jamais ils n’avaient vu l’eau tomber du ciel et ils en rejetèrent l’idée, pour ne rien changer à leurs habitudes. La créateur mit donc à exécution son jugement, le déluge arriva, et ils furent tous engloutis sous la masse des flots.
Après le Déluge, le créateur déclara que, plus jamais, il ne détruirait la terre par l’eau. Mais il va néanmoins exercer son jugement et différents textes à caractère eschatologique nous ont prévenus: nous sommes proches du jour où les êtres humains, en raison de leur cruauté, de leur arrogance et de leur égoïsme, connaîtront une catastrophe plus désastreuse encore que le déluge, et ce sera sous la forme du feu. Dans ce sens, la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe préfigure cet événement à venir. Tout comme ses habitants avaient rejeté l’appel à changer de mode de vie, la majorité de nos contemporains ont rejeté avec arrogance jusqu’à l’idée que la bible puisse dire vrai et que les événements qu’elle annonce finiront par se produire, tôt ou tard.
Avant que tout cela ne se réalise, notre créateur continuera de nous inviter à changer de mode de vie afin de nous accorder avec ses plans d’amour pour sa création tout entière. Quand nous observons la beauté de la nature qui nous entoure et mettons cela en rapport avec ce que Moïse à écrit au sujet de la création, nous pouvons mieux comprendre la destinée de cette planète, conçue à l’origine comme un paradis. Bien que la race humaine ait fait beaucoup pour détruire et abuser de cette planète, la bible nous dit que le créateur a l’intention de la restaurer complètement et de tout ramener à son état harmonieux de l’origine. Mais ceux qui auront opté pour le mal et n’auront montré aucune intention de mener des vies paisibles et harmonieuses, ceux-là seront détruits, comme l’ont été les habitants de Sodome et Gomorrhe.