LE LINCEUL DE JESUS
Témoin occulaire de la résurrection
Le linceul de Jésus, dit «de Turin» (la ville où cet objet fut transféré au 16ème siècle), est un drap de lin jauni de 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large qui laisse entrevoir en filigrane l'image de face et de dos d'un homme présentant les traces de blessures compatibles avec une flagellation romaine, un couronnement d’épines et un crucifiement. Au fil des siècles, ce linge semble avoir toujours été associé avec Jésus de Nazareth.
En 1898, avec l'essor du huitième art, un photographe amateur publia une reproduction du linceul dont le négatif offrait toutes les qualités d’une image en positif. Cela suscita aussitôt d'âpres débats sur l'authenticité du linceul ; celui-ci devint l'artéfact le plus étudié de l'histoire du vingtième siècle. En 1981, avec l'apparition de nouvelles techniques d'analyse, une équipe de scientifiques du Shroud of Turin Research Project fut amenée à remettre une conclusion en ces termes : Il est impossible d'exclure que le linceul soit celui décrit dans les évangiles.
Les évangiles synoptiques évoquent l’usage d’un linceul dans lequel le corps de Yéchoua fut enveloppé après sa mort. L’évangile selon Jean nous dit même que la présence de ce linceul dans le sépulcre dont le corps de Jésus était absent, alors que la mentonnière était encore à sa place, fut un facteur déterminant dans la prise de conscience de sa résurrection.
Le linceul et la passion
Le linceul figure l'image de couleur jaune sépia en vue frontale et dorsale d'un homme nu, dont les mains sont croisées sur le pubis. Les deux vues sont alignées tête-bêche. L'avant et l'arrière de la tête se joignent presque au milieu de l'étoffe ; ces vues correspondent à la projection orthogonale d'un corps humain. La silhouette n'est visible que si l'on se tient, dans la pénombre, à plus de 2 mètres du linge. L'attitude du corps et sa disposition à l’intérieur du linge peut correspondre au mode de sépulture en usage chez les Juifs qui consistait à déposer le corps sur un linceul et à replier ce dernier au niveau de la tête pour ensuite recouvrir entièrement la partie ventrale.
L'homme du linceul est barbu et a des cheveux qui lui tombent jusqu'à mi-épaule. Des examens approfondis en ultra-violet révèlent des tuméfactions ou des hématomes au visage : une au milieu de l'arête du nez (avec en dessous une fracture du cartilage nasal et une légère déviation de la cloison nasale), une de la joue droite et une aux arcades sourcilières. La partie droite de la moustache et de la barbe sont arrachées, la paupière droite semble déchirée et des coulées qui évoquent du sang parcourent le front. Il semble assez musclé. Sa taille est difficile à évaluer en raison des déformations du tissu : elle varie entre 1,62 mètre et 1,87 mètre. Le poids du sujet est estimé entre 75 et 81 kg et son âge se situe entre 30 et 45 ans.
Des taches rouge foncé à brunâtres apparaissent sur le tissu, signes de diverses blessures sanglantes, notamment aux pieds et sur l’un des poignets (le deuxième poignet étant caché par le pliage des mains). Une autre tache est présente au niveau des côtes et des taches plus petites sont visibles sur les cheveux et autour du front. On peut également constater une masse de traces linéaires sur le dos, le torse et les jambes. Les taches peuvent être interprétées comme suit : celles autour du cuir chevelu suggèrent des taches de sang provoquées par un casque d'épines dures, enfoncées violemment, celles sur les pieds, poignet et avant-bras évoquent un crucifiement par des clous, celle à droite en dessous de la poitrine pourrait provenir d'un coup de lance percé sur le côté, enfin les 120 marques dorsales depuis les épaules jusqu'aux mollets évoquent une flagellation au moyen d’un flagrum romain.
Toutes les marques laissées sur le linceul font écho aux sévices endurés par Jésus tels qu’ils ont été décrits dans les évangiles. Tout y est. Je vous invite à prendre connaissance du tableau comparatif qui est publié sur ce site. >>> Lire l'article.
Le linceul et la résurrection
Si le linceul est un témoignage bouleversant des souffrances endurées par l’homme qu’on y a enveloppé, il est aussi un témoignage de sa résurrection. De fait, aucun procédé scientifique ni aucun processus d’impression n’a encore permis d’expliquer comment cette image avait pu s’incorporer au tissu. Même les taches de sang ont été imprimées non pas SUR le tissu, à la surface de celui-ci, mais DANS le tissu, dans la structure-même de ses fibres. Dans son livre intitulé «Le linceul de Turin», Antoine Legrand avance le postulat de la fulguration : après l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima, des ombres humaines semblaient avoir été incrustées à la surface du sol et des murs extérieurs de maisons alors que les corps qui les avaient produites s’étaient désintégrés. Mais, à la différence de ces ombres japonaises qui apparaissent en deux dimensions, l’empreinte du linceul présente les caractéristiques d’un hologrammes en trois dimensions.
Avec cet artéfact unique en son genre, nous disposons d’une trace tangible de l’incarnation de Jésus, de sa passion, de sa mort et de sa résurrection, et une preuve tangible de l'historicité du récit biblique. Comme c'est le cas pour la plupart des découvertes archéologiques en lien avec les interventions de notre créateur sur la terre, elles peuvent tout autant réveiller des doutes chez les uns qu’exciter la flamme de l’enthousiasme chez les autres, selon ce que l’esprit-saint veut bien révéler à chacun.
Ne méprisez pas les prophéties, mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon
(1 Thes. 5,20)