OÙ EST PASSÉE L'ARCHE D'ALLIANCE ?
Cette section s’inspire largement des informations diffusées en anglais sur le site → Ark Discovery
L’histoire de l’arche d’alliance, ce coffre destiné à transporter les deux tables de la loi transmises par Moïse, commence au désert du Sinaï et est rapportée dans le livre de l'Exode. (Exode 25, 10-16 et Exode 37, 1-9).
L’arche y décrite comme mesurant environ un mètre quinze de long. Fabriquée en bois d'acacia, elle est recouverte d'or sur toutes ses faces, à l'intérieur comme à l'extérieur, et est entourée d’une couronne dorée à son sommet. Elle est également munie de quatre anneaux d'or accrochés sur les côtés, dans lesquels insérer deux barres en bois d’acacia pour le transport. Deux chérubins ailés en or fondu sont placés face à face au niveau du couvercle, appelé propitiatoire.
Ce coffre sacré n’a cessé d’accompagner le peuple hébreu durant l'Exode et la conquête de Canaan, avant d'être finalement installé dans le temple de Jérusalem par le roi Salomon. Après son installation dans le sanctuaire, la bible ne fait pratiquement plus mention de l’arche. Nous savons juste que le prophète Jérémie l’a dissimulée au moment de la prise de Jérusalem par les Babyloniens et depuis lors, mystère et boule de gomme, plus rien ne filtre à son sujet dans l’écriture.
Cet objet n’ayant pas pu disparaître sans laisser de traces, diverses hypothèses ont été avancées quant à son emplacement et, avec l’essor de l’archéologie au 19ème siècle, des aventuriers se sont mis à sa recherche. Plusieurs pistes ont été avancées, les unes plus crédibles que les autres.
LA PISTE ÉTHIOPIENNE
Une tradition africaine affirme que l'arche de l'alliance aurait été conservée en Ethiopie et y serait encore de nos jours : selon un manuscrit du 18ème siècle, le Kebra Nagast, la rencontre entre Salomon et la reine de Saba (supposée venir d'Ethiopie) n’aurait pas été que diplomatique et un fils serait né à la suite de cette visite : le prince Ménélik. Ce dernier serait retourné plus tard à Jérusalem, où il se serait emparé de l'arche et il l’aurait emportée en Ethiopie.
Dans la ville d'Aksoum se trouve toujours une chapelle protégée par des gardiens qui en interdisent l'accès car elle abriterait le fameux coffre. D’ailleurs, il y aurait, non loin de là, les ruines d'un ancien palais attribué à la reine de Saba. Mais ce schéma n’a pas de fondement historique plausible, parce que cela suppose qu’il faille assimiler le royaume de Saba à l'Ethiopie, une hypothèse que les historiens modernes ont abandonnée. De plus, le second livre des Chroniques (2 Chroniques 35, 3) nous apprend que l'arche d'alliance se trouvait encore à Jérusalem au temps de Josias, dont le règne advint longtemps après celui de Salomon. Ces réserves n'empêchent pas les Ethiopiens de rester attachés à cette version des faits et de perpétuer année après année des cérémonies commémoratives en lien avec l’arche.
LA PISTE ÉGYPTIENNE
Une autre piste a été envisagée : celle du pharaon Chichak, qui se serait emparé de tout le mobilier du temple lors d’une expédition militaire menée contre le roi Roboam en 930 av. J.-C. (1 Rois 14, 25-26 ; 2 Chroniques 12, 2-9). Seulement, l’inventaire des objets qui ont été emportés ne fait aucunement mention de l’arche d’alliance et rend donc cette hypothèse peu vraisemblable. C’est néanmoins la version des faits que Steven Spielberg a privilégiée pour construire le scénario de son célèbre film "Les aventuriers de l'arche perdue", sorti en 1981.
Scène du film : Les aventuriers de l'arche perdue, de Steven Spielberg
LA PISTE DU MONT NÉBO
Une indication dans le second livre "apocryphe" des Maccabées, nous apprend que l'arche aurait été retirée du temple par le prophète Jérémie, qui l’aurait mise en sécurité dans une caverne dissimulée sous une montagne : Averti par une révélation, le prophète partit vers la montagne où Moïse était monté et avait contemplé l'héritage de Dieu et emporta l'arche. Arrivé sur place, Jérémie y trouva une caverne : il y dissimula l'arche et l'autel des parfums, et il en obstrua l'entrée (2 Macchabées 2, 4-8).
Or la montagne d'où Moïse avait "contemplé l'héritage de Dieu" ne peut être que le mont Nébo, en Jordanie. Et son transfert supposé n’a pu avoir lieu qu’avant la prise de Jérusalem par les Babyloniens, car il est écrit que le temple a été pillé et son contenu emporté à Babylone. Mais dans l'inventaire du butin, il n’y a aucune mention de l’arche, ce qui laisse supposer qu'elle avait déjà été dissimulée (2 Rois 25, 13-15).
Ce sont ces considérations qui ont conduit un explorateur américain du nom d'Antonio Futterer à partir prospecter autour du mont Nébo en 1931. A son retour il a déclaré avoir trouvé et visité une galerie souterraine, au fond de laquelle se trouvait une porte murée avec une inscription en hébreu signifiant : "Ici repose l'arche dorée"... Mais l'explorateur n'eut pas la possibilité de poursuivre ses recherches.
Quelques cinquante années plus tard, en 1981, Tom Crotser, un archéologue amateur américain, a voulu poursuivre cette exploration. Et sous le mont Pisga voisin du mont Nebo, Crotser a effectivement découvert un tunnel menant à une porte murée. Après avoir percé cette cloison, il s’est retrouvé dans une crypte de forme cubique contenant une caisse en métal doré assez volumineuse faisant penser à l'arche biblique. Après l’avoir mesurée et en avoir pris quelques photos, Croster a remarqué que le plafond de la chambre souterraine était percé d'un puits vertical. Ce conduit semblait remonter jusqu’aux ruines d'une église byzantine bâtie au sommet du mont Pisga. L'explorateur s’est alors présenté à l'entrée du monastère franciscain dont dépendait cette ruine sans arriver à intéresser les religieux pour obtenir ensuite, des autorités jordaniennes, un permis de fouilles.
De retour de son expédition, il a soumis ses clichés de l'objet à plusieurs personnes, parmi lesquelles Siegfried Horn, un éminent archéologue allemand. En examinant les images, ce spécialiste y a reconnu une plaque de cuivre et un clou visiblement usinés selon un procédé industriel et a donc conclu qu’il ne pouvait pas s’agir de l’arche biblique.
LA PISTE DU JARDIN AU TOMBEAU
Partant de l’idée que l’arche n’avait peut-être jamais quitté la ville de Jérusalem, des explorateurs se sont mis à prospecter dans la ville sainte. Le récit suivant constitue un témoignage spectaculaire mais sans preuve tangible. Il est laissé à votre entier discernement, mais il est si instructif que ce serait fauter par omission que de ne pas le proposer.
En 1978, de passage à Jérusalem, l'anesthésiste américain Ronald Wyatt, archéologue amateur, a visité, au nord du rempart de la ville, "le jardin au tombeau", un jardin comportant un caveau considéré par certains comme étant la véritable sépulture de Jésus. En arpentant ce jardin, il a eu l'intuition que l'arche d'alliance pouvait être enfouie sous ses pieds. Cette idée ne l’a plus quitté et, se sentant investi de la mission de retrouver l’arche d’alliance, il a obtenu un permis de fouille et entamé une longue campagne de sondages dans ce secteur.
Après avoir soulevé de grandes quantités de terre, il est parvenu à dégager une surface rocheuse plane au pied d'un escarpement. Il a constaté que la dalle rocheuse était percée de plusieurs orifices étroits, de formes rectangulaires, taillés à même le roc. D'après leur forme, il a, sans hésité, identifié ces cavités comme étant des logements destinés à fixer des croix romaines. La croix de Jésus aurait donc bien pu avoir été plantée à cet endroit précis. L’emplacement lui a semblé cohérent, car situé en dehors des murs de la vieille ville, le long d’une ancienne route, sur un site où des condamnés auraient pu jadis être exposés et servir d’avertissement aux passants.
L'anesthésiste a poursuivi sa recherche et, le 6 février 1982, il a décelé, non loin de là, l'entrée d'une galerie naturelle étroite. Il s’y est glissé avec difficulté et s’est retrouvé dans un système complexe de galeries naturelles. Parmi celles-ci, il a repéré l'entrée discrète d'une large cavité encombrée de gravats. Balayant l'obscurité avec le faisceau de sa lampe-torche à l’intérieur de cette cavité, il a vu un reflet doré, renvoyé par un objet brillant. Il a reconnu, ça et là, divers objets entreposés en désordre, tels que des lampes à huile, des pièces de mobilier en bois, ainsi que des ustensiles métalliques. Après s’être faufilé dans cette salle sous-terraine, il a inventorié les objets déposés là, à même le sol : une menora, une table dorée, un autel portatif, une grande épée.
Au centre de cette salle, un imposant sarcophage de pierre surmonté d'un couvercle ébréché a retenu son attention mais il n’a pas pu se faufiler au-dessus et voir ce qui se trouvait à l’intérieur. Malgré la mauvaise accessibilité, il est revenu sur les lieux muni d'une caméra télescopique et a pu visualiser le contenu de la cuve : un coffre recouvert d'or, en tous points semblable au coffre d’or décrit dans le livre de l’Exode. A l'intérieur du coffre : deux plaques de pierre comportant des inscriptions en hébreu ancien. Les tables de la loi originales ? Laissant le mobilier en place, Ron Wyatt a pris des photographies qui, au développement, se son révélées être floues.
Mais, de manière inattendue, ce chercheur a encore découvert autre chose dans cette caverne. Son attention a été attirée par une tache sombre à même le couvercle brisé du sarcophage. En grattant, il en a retiré une étrange substance, poudreuse et sombre. Cette substance semblait provenir du plafond et, de fait, il a pu voir une fissure traverser la voûte au-dessus de la cuve. Par la suite, il a pu vérifier que cette fissure remontait jusqu’à la surface, quelques 6 mètres plus haut, précisément à l’emplacement de l’un des orifices rectangulaires qui lui avaient semblé pouvoir servir de logement pour des croix romaines.
La substance qu’il a prélevée a été confiée à un laboratoire d'analyses qui, après examen, a conclu qu’il s’agissait de sang humain séché mais d’une composition anormale. La présence de ce sang original à cet endroit a suggéré au chercheur qu'il devait provenir du corps de Jésus suspendu à la croix. En effet, l'évangile de Matthieu précise que la mort de Jésus s'est accompagnée d'un tremblement de terre qui a provoqué une fissuration du sol. Cela aurait permis au sang du condamné de couler le long de la fissure et d’atteindre la caverne, de couler sur le couvercle fendu de la cuve et de tomber sur le propitiatoire de l’arche. C'est ce que soutient Ron Wyatt, d'autant plus qu'il y a de grandes leçons à tirer de cette interprétation. → Lire le commentaire
Par la suite, après des recherches infructueuses pour trouver un accès à cette cavité par une voie moins étroite venant d’un autre côté, convaincu que les précieux artefacts qu’il avait découverts devaient rester sur place, où ils étaient en sécurité, jusqu’à une date ultérieure, Ron Wyatt a jugé utile de condamner le passage qu’il avait emprunté pour y arriver. Des fouilles archéologiques ont été entreprises dans le même secteur dans les années qui ont suivi la mort de Ron, survenue en 1999, mais elles ont été menées dans un but différent et sont venues polluer ce qui, à cet emplacement, intéresse les chrétiens, notamment les cavités rectangulaires où des croix de suppliciés ont pu avoir été plantées durant l’antiquité. Il est donc devenu difficile de corroborer les déclarations de Ron Wyatt, qui sont laissées à votre entier discernement.
QUEL ENSEIGNEMENT TIRER DE CETTE DECOUVERTE ?
Ce que Ron Wyatt a découvert de plus important, en 1982, ce n’est pas tant l’arche que le sang de Jésus qui se trouvait sur le propitiatoire recouvrant les tables de la loi. Cela démontre que Jésus est le messie et qu’il est mort pour vos transgressions de la tora, la loi de YHWH, votre créateur.
Cette loi définit clairement en quoi consiste le comportement qui plaît au créateur. Cette loi universelle vous a été confiée pour que vous la gardiez, la chérissiez, la pratiquiez. La transgresser est un acte grave. Et si Jésus a expié votre péché en versant son sang sur le propitiatoire, c’est pour vous justifier, autrement dit pour effacer vos péchés MAIS NON PAS POUR EFFACER CE QUI EST ÉCRIT SUR LES TABLES DE LA LOI !!!
Si vous voulez que ce sang de l’expiation efface véritablement vos péchés, vous devez, après avoir confessé vos péchés contre le créateur, également revenir à la pratique de cette loi qu’il vous a donnée en héritage. Peu importe que vous accomplissiez ou non de grandes choses en cette vie, que vous soyez un travailleur acharné, que vous vous dépensiez corps et âme pour des causes qui vous paraissent être justes : si vous omettez de pratiquer un seul des dix commandements, cela fait de vous un transgresseur de la loi tout entière, et vous aurez des comptes à rendre devant le trône de justice, dont l’arche est la représentation ici-bas.
C’est la loi de YHWH qui sert d’étalon pour mesurer la validité ou non de toutes vos actions, non pas votre satisfaction personnelle ni la reconnaissance de vos pairs. Il n’y a personne, en dehors de votre créateur, pour déterminer ce qui est juste et bon. Et il n’y a personne en dehors de Jésus pour vous laver de toutes vos souillures et vous ramener, tel un bon berger, sur le droit chemin, celui qui consiste à pratiquer les dix commandements. Jésus a dit que le royaume des cieux n’était pas destiné à celui qui crie Seigneur, Seigneur
mais à celui qui fait la volonté du père qui est dans les cieux.
A bon entendeur: salut !