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AIMER MES ENNEMIS, QUEL BONHEUR !

Certaines recommandations de Yéchoua peuvent nous sembler impossibles à appliquer. Pourtant, c’est justement lorsque nous avons atteint nos propres limites que la grâce divine peut se manifester concrètement dans nos vies et nous transformer

« Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre père céleste est parfait » (Matthieu 5 : 43-48).

Alors là, Yéchoua frappe fort, vous ne trouvez pas ? Aimer mes ennemis, bénir ceux qui me maudissent, faire du bien à ceux qui me haïssent, et prier pour ceux qui me maltraitent et qui me persécutent, je trouve tout cela déroutant, pas vous ? Aimer les personnes de mon entourage qui me veulent du bien, ce n’est déjà pas toujours facile à réaliser, mais alors, par-dessus le marché, aller aimer les personnes qui me nuisent ? Autant dire que Yéchoua nous demande l’impossible !

Pourquoi Yéchoua est-il aussi exigeant avec nous ? Je n’ai qu’une réponse à donner à cette question : parce qu’il nous aime. Tout ce que Yéchoua nous demande, il le fait par amour, pour notre bien, pour notre bonheur. Et le bonheur, version Yéchoua, c’est que nous soyons parfaits comme notre père céleste est parfait, c’est que nous soyons parfaits comme lui. Ce que Yéchoua souhaite nous offrir de meilleur, c’est la communion avec lui, c’est d’avoir en partage la vie éternelle, la vie de D.ieu. Comme il est dit dans l’évangile selon Jean : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai D.ieu, et celui que tu as envoyé, Yéchoua, le Christ » (Jean 17 :3). Et dans la bible, le terme connaître ne se rapporte pas à quelque chose d’intellectuel. Il ne s’agit pas d’accumuler des connaissances dans le cerveau, mais de faire l’expérience concrète. Quand nous lisons, en Genèse 4 :1 : « Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn », il est évident que le verbe connaître recouvre plus que la simple connivence intellectuelle. Pour connaître D.ieu, pour connaître Yéchoua, il faut participer concrètement à ce qu’ils vivent. Donc, en nous demandant d’aimer nos ennemis, D.ieu nous propose de faire ce qu’il fait lui-même.

Je vous signale, au passage, que nous avons tous été les ennemis de D.ieu. Nous avons tous péché, et D.ieu nous a tous eu en horreur à cause du péché. Mais s’il s’était arrêté à ce stade, à l’heure qu’il est, nous serions tous damnés, sans exception. D.ieu a décidé de nous faire miséricorde. Ce n’était pas une obligation de sa part. Mais il a choisi librement, non seulement de nous pardonner, mais aussi de nous racheter. Voulez-vous comprendre un peu mieux ce que cela lui a coûté ? Alors, considérez les sentiments que réveillent en vous une personne qui vous déteste et s’en prend à vous, à vos enfants, à vos proches parents. Pas juste quelqu’un qui vous regarde de haut depuis l’autre bout de la rue. Non, quelqu’un qui a dénoncé vos parents et a permis qu’ils soient envoyés dans un camp de concentration, ou quelqu’un qui a abusé sexuellement de votre fille, ou quelqu’un qui vous a volé toutes vos économies, ou quelqu’un qui, avec sa camionnette, a écrasé volontairement votre animal de compagnie. D.ieu a surmonté tous ces sentiments insupportables et il nous invite à en faire de même. Ce qu’il a fait est totalement impossible pour la chair. C’est 100% contre nature. C’est absolument contre ce que nous pouvons ressentir, contre ce que nous pouvons penser, contre ce que nous pouvons vouloir. C’est répugnant, c’est révoltant et c’est scandaleux !

Mais c’est justement parce qu’Il est le D.ieu des miracles, le D.ieu de l’impossible, qu’Il nous demande de faire, comme Lui, des choses impossibles à réaliser sur le plan naturel. Yéchoua nous demande d’être parfaits comme notre père céleste est parfait. Dans le texte original, en grec, le terme utilisé est TELEIOI, ce qui veut également dire MATURE, ADULTE. Pour D.ieu, se comporter selon la loi du talion, c’est-à-dire œil pour œil, dent pour dent, c’est encore infantile. Vous voulez vous comporter comme des grandes personnes, comme des personnes responsables ? Dans ce cas, dépassez le stade primaire, apprenez à surmonter vos principes, apprenez à maîtriser vos pulsions et vos sentiments, apprenez à engager votre volonté au service d’un autre que vous-même et allez-y : aimez vos ennemis, bénissez-les, priez pour eux, faites leur du bien !

Je devais avoir onze ans lorsque j’ai entendu l’appel de Yéchoua au travers d’une proclamation de l’évangile. C’était à peu près le moment où je devais passer à la grande école et choisir une orientation scolaire préparatoire à mon avenir professionnel. Avec mes mots d’alors, j’ai dit à mes parents que je voulais suivre Yéchoua et que, quand je serais une grande personne, je me mettrais à son service. Mes parents étaient non seulement athées mais antichrist. Cette nouvelle les a contrariés et ils ont commencé à me persécuter méthodiquement, pour que je change d’idée. Mon père, en particulier, me terrorisait. D.ieu paraissait totalement absent, indifférent à ce que je devais endurer et il n’y avait personne autour de moi pour m’encourager ou me soutenir. Comme si cela ne suffisait pas, j’ai commencé à subir des moqueries à l’école, de la part de plusieurs enseignants et de camarades de classe, toujours pour les mêmes raisons. Tout cela a eu un impact considérable sur mon tempérament et, de ce temps-là, c’est comme si un gros nuage noir était venu se poser au-dessus de ma tête.

Agé de 21 ans, la majorité légale à l’époque, Yéchoua m’a révélé son amour inconditionnel, je me suis aussitôt repenti de mes péchés passés et je suis véritablement né d’en haut. J’ai aussitôt été libéré du sentiment de terreur que je ressentais vis-à-vis de mon père et le gros nuage noir s’est dissipé. Une des premières choses que j’ai faites en retrouvant mes parents fut de leur témoigner de l’amour de Yéchoua et mon père s’est mis très en colère. Lorsqu’il a levé la main sur moi pour me frapper, je n’ai pas eu peur. Mais ce qui m’a fait mal, c’est le mépris que mon père s’est mis à afficher à mon encontre à partir de ce moment-là, et les blasphèmes qu’il s’est mis à proférer à chaque fois qu’il me voyait. J’en ai contracté des blessures profondes que je n’arrivais pas à lui pardonner. Mon propre père se comportait en ennemi et, tout chrétien né d’en-haut que j’étais, je n’arrivais pas à le bénir, à lui vouloir du bien. Je n’arrivais pas, non plus, à voir qu’il était le jouet d’esprits démoniaques, qui s’étaient engouffrés en lui par la porte de l’alcoolisme et s’exprimaient à travers lui de façon débridée. Sans l’aide de frères et sœurs dans la foi, je n’aurais jamais été capable de faire le premier pas, qui consiste à pardonner sans mesure à ceux qui nous font du mal et nous persécutent.

Frères et sœurs, ce que Yéchoua nous dit dans le passage de l’évangile que nous avons lu en commençant, ce ne sont pas des petits conseils pour aller mieux, comme autant de conseils en diététique ou en maquillage qu’on trouve dans les pages de certains magazines féminins. Ce ne sont pas des trucs et ficelles pour mener une vie meilleure. Ce ne sont pas des options ni quelque chose qu’il soit possible de reléguer au second plan. Ce que Yéchoua nous exprime ici est à prendre très au sérieux et devrait figurer sur la liste des versets à apprendre par cœur en priorité. Pour quelle raison ? « Afin que vous soyez fils de votre père qui est dans les cieux », nous dit Yéchoua. Voyez-vous, tant que je n’avais pas pardonné à mon père de la terre, je n’étais pas fils de mon père du Ciel, je n’étais pas un homme de D.ieu.

Dans le modèle de prière enseigné par Yéchoua en Matthieu 6 : 9-15, nous trouvons cette demande : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Autrement dit, remets-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui ont une dette à notre égard. Et Yéchoua en rajoute une couche en disant: « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.» D.ieu nous aime certes sans condition et Yéchoua a spontanément donné sa vie pour des personnes qui ne l’aimaient pas. L’amour de D.ieu n’est pas une réponse à notre amour. D.ieu seul en a l’initiative. Nous qui avons mis notre confiance en Yéchoua, nous avons tous été pardonnés gratuitement.

Mais la réponse à cet amour que D.ieu attend de nous est très concrète : il ne demande pas que nous l’aimions seulement Lui, il ne demande pas que nous aimions seulement les personnes qui nous veulent du bien, mais il demande que nous aimions également toutes les personnes qui nous veulent du mal et nous occasionnent des torts, toutes les personnes qui pompent notre énergie, triturent nos nerfs, abusent de notre patience, volent notre argent, médisent à notre encontre et font circuler toutes sortes de rumeurs néfastes, en plus de toutes les personnes qui refusent tout net de communiquer avec nous comme si nous étions des malpropres. Ce qu’il nous propose, c’est de lui ressembler, c’est de faire comme Yéchoua.

Tant que je n’avais pas remis toutes ses dettes à mon père de la terre, D.ieu ne pouvait pas m’affranchir de mes dettes envers lui. En fait, tant que je n’avais pas pu pardonner à mon père, je restais prisonnier de la situation, de mes peurs, de ma colère, de mon ressentiment, de mes émotions négatives, de mes blessures. Toutes ces dettes que je ne remettais pas étaient comme un boulet qui me retenait captif, qui entravait mes pas à la suite de Yéchoua, qui m’empêchait d’être totalement libre pour aimer. Mais faire ce pas de pardonner à quelqu’un qui, vous semble-t-il, ne vous aime pas est de l’ordre de l’impossible. Vous aimeriez négocier cette remise de dette, faire en sorte que cela vous rapporte quelque chose en retour. Vous aimeriez pouvoir marchander avec D.ieu en Lui disant : Okay, D.ieu, je lui remets ses dettes à la condition qu’il change, à la condition que nos rapports s’améliorent, à condition qu’à partir de maintenant, ce mépris, ces mesquineries, ces paroles méchantes, ces menaces, tout cela s’arrête sur le champ. Mais D.ieu nous demande d’aimer comme lui, de pardonner gratuitement, sans attendre le moindre retour.

Ce pardon, je l’ai d’abord formulé du bout des lèvres, dans la foi. Je n’y ai engagé que mon intellect, non pas mes émotions, j’en étais incapable. Tout tremblant, j’ai juste prononcé, à voix haute, que je pardonnais à cette personne. Je n’ai pas considéré cette personne comme étant mon père, mais juste comme étant une créature de D.ieu parmi tant d’autres. Je l’ai fait en me plaçant en esprit devant Yéchoua en croix, lorsqu’il prononça ces paroles : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 :34). Je me suis, en quelque sorte, blotti dans ses paroles à Lui, ce qui revenait à poser mes pas dans les siens : vous savez, quand un enfant pose ses pieds dans les traces de pas laissées par son papa qui marche devant lui sur une plage de sable. D.ieu a pris cette déclaration très au sérieux et il l’a honorée en ouvrant aussitôt les écluses du ciel. Ensuite, il a fallu peu de temps pour que les émotions s’engagent dans le processus. Dès lors quelque chose a changé en moi et je n’ai plus jamais été la même personne. De surcroît, cette première démarche a facilité toutes les autres, toutes celles qui viendraient après, ce qui me fait penser qu’il n’y a, en somme, que le premier pas qui coûte vraiment.

Par la suite, mes rapports avec mon père ont changé. Ou plutôt, son attitude à mon égard s’est quelque peu altérée. Tout n’est pas devenu tout rose bonbon du jour au lendemain : il n’a pas arrêté de boire et il ne s’est pas laissé vaincre par l’amour de D.ieu pour autant, car D.ieu ne force personne à lui répondre. En revanche, si les démons qui tourmentaient cet homme ne l’ont pas délaissé, leur emprise sur moi a été réduite à néant. N’étant pas en défaut – et Satan sait quand nous sommes dans le rouge – j’ai pu prendre autorité sur ces esprits dans le nom de Yéchoua et m’en protéger. Par conséquent, je n’ai plus eu besoin d’être sans cesse sur la défensive. J’ai également cessé d’attendre qu’on me fasse du bien, qu’on me reconnaisse, qu’on soit attentif à mes besoins légitimes. Au contraire, investi des paroles de Yéchoua en croix, j’ai découvert que j’étais désormais capable de donner spontanément sans attendre rien en retour, et de rendre des services gratuitement.

Frères et sœurs bien-aimés, je vous invite à prendre un engagement pour Yéchoua. Je vous propose de vous engager, comme moi, à aimer les personnes qui ne nous aiment pas ou qui cherchent à nous entraîner avec elles dans la spirale de la haine dont elles sont incapables de sortir. Il y a toutes ces guerres, qu’elles soient idéologiques ou armées. Il y a toutes ces vieilles rancunes qui sommeillent comme autant de braises dans l’âtre, qui attendent un coup de vent pour refaire des flammes. Le monde ne connaît pas le pardon, le monde ne connaît pas la paix, le monde ne connaît pas le repos.

De surcroît, nous vivons dans un monde où les gens prennent de moins en moins d’engagements, où les gens ne prennent plus leurs responsabilités, comme devraient le faire des personnes adultes. On consomme et on jette. C’est un peu la mentalité facebook. Un pseudo-ami dit quelque chose qui ne vous plaît pas et hop, un petit clic et cet individu est expulsé à tout jamais de votre environnement immédiat. On ne supporte plus d’être contredit, on rétorque au quart de tour, ou l’on pousse sur le siège éjectable. Cela vaut également pour les relations entre hommes et femmes, pour ne mentionner que celles-là, et pour ces foules de bébés qu’on n’attendait pas et dont on se débarrasse comme d’une lingette malodorante. Nous vivons dans une société immature, dans un monde infantile.

Mais vous n’êtes plus du monde, n’est-ce pas ? Alors, j’imagine que vous avez pris le temps de parcourir attentivement la liste des membres de votre assemblée et de vous engager à la vie à la mort au service de chacun d’eux ? Avez-vous oublié que chaque frère, chaque sœur que D.ieu nous donne, il nous les donne pour l’Eternité et que nous sommes désormais responsables les uns du salut des autres ? Avez-vous oublié que vous êtes le gardien de votre frère ? Les paroles que Yéchoua prononça à l’heure du bilan de sa vie terrestre, « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés » (Jean 17 :12 et Jean 18 :9) devraient pouvoir être dites par chacun d’entre nous lorsque nous nous présenterons un jour devant le père ; ce n’est pas réservé aux seuls pasteurs d’assemblées. L’engagement matrimonial que j’ai pris vis-à-vis de mon épouse et que mon épouse à pris vis-à-vis de moi est pour cette vie dans la chair. Mais ce qui nous lie pour l’éternité, c’est le fait que nous soyons frères et sœurs dans le Christ. Plus encore que le gardien de mon épouse, je suis le gardien de ma sœur. Je n’envisage pas de devoir me tenir un jour devant le trône de D.ieu et lui dire, le visage rouge de honte, que je l’ai perdue en chemin à cause de mon mauvais comportement …

Or, ce que nous sommes capables de faire pour les personnes que nous aimons ou qui nous aiment, D.ieu nous demande de le faire pour ceux qui ne nous aiment pas. Cela n’est pas juste supporter des personnes qui nous enquiquinent, ce n’est pas juste endurer patiemment leurs facéties. Non, cela consiste à nous engager activement à les aimer. Cela consiste à leur donner, à eux aussi, le témoignage de notre foi en Christ. Et ce que je vous convie à faire dès à présent, ce n’est pas de vous engager à aimer vos ennemis en général, ce qui demeure quelque chose de vague et diffus, mais de vous engager à aimer untel qui est votre ennemi à tel endroit, et untel autre qui vous veut du mal à un autre endroit.

Par exemple, il y a, pour le moment, un voisin de la rue que ma seule présence dérange. Nous ne nous sommes jamais adressé la parole qu’une seule fois et, depuis lors, cet individu s’en va colporter des rumeurs sur mon dos à tout le voisinage. Il cherche à monter les gens contre moi avec des arguments inventés de toute pièce. Eh bien, au lieu de me laisser abattre, au lieu de me plaindre ou d’entreprendre une contre-offensive auprès des habitants de la rue, je me suis engagé devant D.ieu à aimer cette personne, comme on le ferait pour toute personne dont on est responsable, avec miséricorde, tendresse, patience, persévérance, dans le jeûne et dans la prière. Je me suis engagé à continuer de saluer cette personne avec beaucoup de courtoisie, comme si de rien n’était, et à faire taire les ragots malveillants à son sujet. Et figurez-vous que dès l’instant où j’ai pris cet engagement, toute l’inquiétude qui m’habitait à cause de ce voisin et de ses manigances a disparu, pour ne laisser de place qu’à un profond sentiment de joie, selon ce principe énoncé par Yéchoua lui-même : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Actes 20 :35) Je suis certain que D.ieu ne manquera pas de venir en aide à la faiblesse de ma chair dans ce travail spirituel qu’il me demande d’accomplir dans la durée.

N’oublions pas, cher frères et sœurs, que les personnes qui nous persécutent ne sont souvent que le jouet de forces démoniaques, comme nous le rappelle notre maître à travers les paroles de l’apôtre Paul : « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6 :12). N’oublions pas de qui nous sommes la cible et ne nous trompons pas de combat. Comme saint Patrick, qui disait dans une magnifique prière : « le Christ dans le cœur de tout homme qui pense à moi, le Christ dans tout œil qui me voit, le Christ dans toute oreille qui m'écoute », apprenons à voir, dans toute personne que nous croisons sur notre route, non un ennemi potentiel mais un frère potentiel, non pas un agent du Satan, mais une sœur dans le royaume.

En guise de conclusion, je voudrais émettre un souhait en ce qui vous concerne personnellement. Je voudrais que ces quelques mots de notre bien-aimé maître et seigneur qui vont suivre, vous puissiez vous les approprier une fois pour toutes et les voir s’accomplir dans tous les aspects de votre existence (Matthieu 5 :9): « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de D.ieu ! »

Phil EDENGARDEN © 2018

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